Elles s’appellent Annick, Christine, Évelyne, Françoise, Josiane, Marie-Christine… Elles voulaient manger à leur faim, courir, faire le mur, l’amour — ou au moins le tour du jardin.
Enfermées en 1874, 1956 ou 1968 parce que trop libres, trop pauvres, trop « dérangeantes ». Leur faute ? Être des filles. Être vivantes.
À partir de témoignages et d’archives étatiques et religieuses, la compagnie À la Tombée des Nues exhume l’histoire méconnue de milliers de jeunes filles arbitrairement enfermées pendant plus de 150 ans.
Un spectacle documentaire, poignant et engagé, qui donne voix à celles qu’on a voulu faire taire : théâtre de mémoire, d’émotion et de lutte, d’une brûlante actualité.